Chairperson,
I have the honor to deliver this statement on behalf of the Member States of the LGBTI Core Group.
The LGBTI Core Group is an informal cross regional group established in 2008. The group is co-chaired by Argentina and The Netherlands, and includes Albania, Australia, Bolivia, Brazil, Cabo Verde, Canada, Chile, Colombia, Costa Rica, Croatia, Ecuador, El Salvador, France, Germany, Iceland, Ireland, Israel, Italy, Japan, Luxembourg, Malta, Montenegro, Mexico, Nepal, New Zealand, North Macedonia, Norway, South Africa, Spain, Sweden, the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, the United States of America, Uruguay, the European Union, as well as the Office of the UN High Commissioner for Human Rights, and the non-governmental organizations Human Rights Watch and OutRight Action International. In addition to the Members of the UN LGBTI Core Group this statement is joined by Andorra, Austria, Belgium, Bulgaria, Cyprus, Czech Republic, Denmark, Estonia, Finland, Georgia, Greece, Honduras, Latvia, Liechtenstein, Lithuania, Panama, Peru, Portugal, Romania, San Marino, Slovenia, Switzerland, Thailand, Ukraine.
Chairperson,
Our overarching goal is to work within the United Nations to ensure universal respect for the human rights and fundamental freedoms for all, without distinction, regardless of their real or perceived sexual orientation, gender identity and expression or sex characteristics, and with a particular focus on protection from violence and discrimination. The LGBTI Core Group understands that the full and effective implementation of the 2030 Agenda, which is intimately linked with the recognition of human rights, as well as the realization of its principle of leaving no one behind, is only possible with the full decriminalization of all sexual orientations and gender identities globally.
Since the adoption of the Sustainable Development Goals in 2015, nine countries have decriminalized consensual same sex relations and one country has decriminalized the existence of trans persons. However, today, while we are already in the decade of action, 68 countries still criminalize consensual same sex relations de jure and de facto, 13 explicitly criminalize trans persons and further 37 countries criminalize trans persons through vagrancy, prostitution, morality, public nuisance or other laws.
We express our full support to the mandate of the United Nations Independent Expert on Protection against violence and discrimination based on sexual orientation and gender identity and look forward to the upcoming presentation of his report and his continued engagement with the Committee. As the Independent Expert mentions in the report, decriminalization of same-sex consensual activity is part of the duty of States, when complying with their international obligations, to address acts of discriminatory violence.
We also agree with the Expert’s view that social inclusion requires dismantling all legislation that criminalizes sexual orientation and gender identity or expression, and that negates a person’s identity. Everyone should live free and equal independently of who they are and who they love.
The LGBTI Core Group strongly supports the call of the Secretary General that “so long as people face criminalization, bias and violence based on their sexual orientation, gender identity or sex characteristics, we must redouble our efforts to end these violations.” In this decade of action and delivery for sustainable development we must put an end to the multiple and intersecting forms of violence and discrimination faced by LGBTI persons. In order to really leave no one behind, we call for full decriminalization of sexual orientation and gender identity by 2030.
I thank you.
Débat général 3C Déclaration du Groupe restreint LGBTI des Nations Unies, lu par l’ambassadeur d’Afrique du Sud Mathu Joyini
(J’ai l’honneur de prononcer cette déclaration au nom des États membres du Groupe restreint LGBTI.)
Monsieur le Président,
Le Groupe restreint LGBTI est un groupe interrégional informel créé en 2008. Le groupe est coprésidé par l’Argentine et les Pays-Bas, et il comprend l’Albanie, l’Australie, la Bolivie, le Brésil, le Cap-Vert, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, la Croatie, l’Équateur, l’El Salvador, la France, l’Allemagne, l’Islande, l’Irlande, Israël, l’Italie, le Japon, le Luxembourg, Malte, le Monténégro, le Mexique, le Népal, la Nouvelle-Zélande, la Macédoine du Nord, la Norvège, l’Afrique du Sud, l’Espagne, la Suède, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, les États-Unis d’Amérique, l’Uruguay, l’Union européenne, de même que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme ainsi que les organisations non gouvernementales Human Rights Watch et OutRight Action International. En plus des membres du Groupe restreint LGBTI des Nations Unies, Andorre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Estonie, Finlande, Géorgie, Grèce, Honduras, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Panama, Pérou, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Saint-Marin, Slovénie, Suisse, Thaïlande, Ukraine souscrivent à cette déclaration.
Monsieur le Président,
Notre objectif global est de travailler au sein des Nations Unies pour assurer le respect universel des droits de la personne et des libertés fondamentales pour tous, et ce, sans distinction et indépendamment de leur orientation sexuelle, identité et expression de genre ou caractéristiques sexuelles réelles ou perçues, et en mettant un accent particulier sur la protection contre la violence et la discrimination. Le Groupe restreint LGBTI estime que la mise en œuvre complète et efficace de l’Agenda 2030, laquelle est intimement liée à la reconnaissance des droits de la personne ainsi qu’à la réalisation de son principe de ne laisser personne pour compte, n’est possible qu’avec la dépénalisation complète de toutes les orientations sexuelles et identités de genre dans le monde.
Depuis l’adoption des Objectifs de développement durable en 2015, neuf pays ont dépénalisé les relations entre personnes de même sexe consentantes, et un pays a dépénalisé l’existence des personnes trans. Aujourd’hui toutefois, alors que nous sommes déjà dans la décennie d’action, 68 pays criminalisent toujours de droit et de fait les relations entre personnes de même sexe consentantes, 13 criminalisent explicitement les personnes trans, et 37 autres pays criminalisent les personnes trans par le biais de lois sur le vagabondage, la prostitution, la moralité, l’atteinte à l’ordre public ou autres.
Nous exprimons notre plein appui au mandat de l’expert indépendant des Nations Unies sur la protection contre la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, nous nous réjouissons à l’idée de la présentation prochaine de son rapport et espérons son engagement continu auprès du Comité. Comme l’expert indépendant le mentionne dans le rapport, la dépénalisation des activités entre personnes de même sexe consentantes fait partie du devoir des États lorsqu’ils se conforment à leurs obligations internationales de lutter contre les actes de violence discriminatoire.
Nous partageons également le point de vue de l’expert selon lequel l’inclusion sociale nécessite l’abrogation de toute législation qui criminalise l’orientation sexuelle et l’identité ou l’expression de genre et qui nie l’identité d’une personne. Tous les êtres humains devraient vivre libres et égaux, indépendamment de qui ils sont et de qui ils aiment.
Le Groupe restreint LGBTI soutient fermement l’appel du secrétaire général selon lequel « tant que des personnes seront confrontées à l’incrimination, aux préjugés et à la violence fondés sur leur orientation sexuelle, leur identité de genre et leurs caractéristiques sexuelles, nous devons redoubler d’efforts pour mettre fin à ces violations ». Au cours de cette décennie d’action et de prestation du développement durable, nous devons mettre un terme aux formes multiples et intersectionnelles de violence et de discrimination auxquelles sont confrontées les personnes LGBTI. Afin de vraiment ne laisser personne pour compte, nous appelons à la dépénalisation complète de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre d’ici 2030.
Je vous remercie.
3C Debate General Intervención del Core Group LGBTI de las Naciones Unidas, leído por la Embajadora de Sudáfrica Mathu Joyini
Presidente,
(Tengo el honor de pronunciar esta intervención en nombre de los Estados Miembro del Core Group LGBTI)
El Core Group LGBTI de las Naciones Unidas es un grupo informal transregional establecido en 2008. El grupo está copresidido por Argentina y los Países Bajos, e incluye a Albania, Alemania, Australia, Bolivia, Brasil, Cabo Verde, Canadá, Chile, Colombia, Costa Rica, Croacia, Ecuador, El Salvador, Francia, Irlanda, Islandia, Israel, Italia, Japón, Luxemburgo, Malta, Montenegro, México, Nepal, Nueva Zelanda, Macedonia del Norte, Noruega, Sudáfrica, España, Suecia, el Reino Unido de Gran Bretaña e Irlanda del Norte, los Estados Unidos de América, Uruguay, la Unión Europea, así como la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos y las organizaciones no gubernamentales Human Rights Watch y OutRight Action International. Además de los miembros del Grupo Principal LGBTI de la ONU, se unen a esta declaración Andorra, Austria, Bélgica, Bulgaria, Chipre, Dinamarca, Eslovenia, Estonia, Finlandia, Georgia, Grecia, Honduras, Letonia, Liechtenstein, Lituania, Panamá, Perú, Portugal, República Checa, Rumania, San Marino, Suiza, Tailandia, Ucrania.
Presidente,
Nuestro objetivo general es trabajar en el seno de las Naciones Unidas para garantizar el respeto universal de los derechos humanos y las libertades fundamentales de todas las personas, sin distinción, independientemente de su orientación sexual real o percibida, su identidad y expresión de género o sus características sexuales, y con especial atención a la protección contra la violencia y la discriminación. El Core Group LGBTI entiende que la aplicación plena y efectiva de la Agenda 2030, que está íntimamente ligada al reconocimiento de los derechos humanos, así como la realización de su principio de no dejar a nadie atrás, solo es posible con la plena despenalización de todas las orientaciones sexuales e identidades de género a nivel mundial.
Desde la adopción de los Objetivos de Desarrollo Sostenible en 2015, nueve países han despenalizado las relaciones consentidas entre personas del mismo sexo y un país ha despenalizado la existencia de personas trans. Sin embargo, hoy en día, cuando ya estamos en la década de la acción, 68 países siguen criminalizando las relaciones consentidas entre personas del mismo sexo de iure y de facto, 13 criminalizan explícitamente a las personas trans y otros 37 países criminalizan a las personas trans a través de leyes de vagancia, prostitución, moralidad, alteración del orden público u otras.
Expresamos nuestro pleno apoyo al mandato del Experto Independiente de las Naciones Unidas sobre la Protección contra la Violencia y la Discriminación Basadas en la Orientación Sexual y la Identidad de Género y esperamos con interés la próxima presentación de su informe y su continuo compromiso con el Comité. Como menciona el Experto Independiente en el informe, la despenalización de la actividad consensual entre personas del mismo sexo forma parte del deber de los Estados, al cumplir con sus obligaciones internacionales, de hacer frente a los actos de violencia discriminatoria.
También estamos de acuerdo con la opinión del experto de que la inclusión social requiere el desmantelamiento de toda la legislación que criminaliza la orientación sexual y la identidad o expresión de género, y que niega la identidad de una persona. Todas las personas deben vivir libres e iguales, independientemente de quiénes sean y a quiénes amen.
El Core Group LGBTI apoya firmemente el llamamiento del Secretario General de que “mientras las personas se enfrenten a la criminalización, los prejuicios y la violencia por su orientación sexual, su identidad de género o sus características sexuales, debemos redoblar nuestros esfuerzos para poner fin a estas violaciones”. En esta década de acción y entrega para el desarrollo sostenible debemos poner fin a las múltiples e interrelacionadas formas de violencia y discriminación a las que se enfrentan las personas LGBTI. Con el objetivo de no dejar a nadie atrás, pedimos la plena despenalización de la orientación sexual y la identidad de género para 2030.
Gracias.